
Cinq ans après sa création, ADN Tourisme est arrivée à un nouveau chapitre de son existence : celle de la consolidation des acquis, d’une gouvernance renouvelée et d’une projection vers l’avenir.
Marc Richet assurera une direction de transition jusqu’à l’été 2026 afin d’accompagner la fédération vers cette future étape : élaboration d’une nouvelle stratégie, refonte des statuts et des cotisations, renouvellement de la gouvernance.
Quel est votre parcours au sein du tourisme institutionnel ?
Après quelques années au CDT de la Marne puis à la CCI Touraine, j’ai rejoint le CDT de Charente-Maritime en tant que directeur adjoint où j’étais plus particulièrement chargé des questions d’aménagement et de ressources humaines. Puis, pendant une vingtaine d’années, j’ai assuré la direction du CDT des Deux-Sèvres, une expérience particulièrement riche qui m’a permis de participer au développement de l’offre (tourisme fluvestre, itinéraires cyclables, labels patrimoniaux, tourisme “citoyen”…). Également directeur de l’UDOT du territoire, j’ai œuvré à la professionnalisation et à la structuration des offices de tourisme intercommunaux, un véritable travail de co-construction entre échelons territoriaux.
Enfin, directeur du CRT Centre-Val de Loire de 2017 à 2024, mes missions m’ont notamment conduit vers des sujets marketing autour de marques identitaires partagées. J’ai participé à la mise sur pied d’« Innovation Tourisme Centre-Val de Loire », un lab spécialisé dans l’expérience de visite estampillé « France Tourisme Lab ».
Impliqué depuis longtemps au sein d’ADN Tourisme, aussi bien en tant qu’administrateur que comme membre de groupes de travail, je mesure la force de cette fédération, le professionnalisme de son équipe et de ses adhérents, et l’implication de ses administrateurs. C’est donc une structure que je connais, à laquelle je dois beaucoup, et pour laquelle je suis heureux de m’engager sous une nouvelle forme.
En quoi consiste ce poste de directeur de transition ?
Comme cet intitulé l’indique, j’ai pour mission de piloter techniquement la fédération pour un temps limité, auprès de son président Stéphane Villain, de ses deux présidents délégués, Christian Mourisard et François de Canson, et du Conseil d’Administration, afin d’en consolider le fonctionnement et le positionnement en vue d’échéances essentielles au printemps 2026 : la passation de présidence qui doit se faire concomitamment à la validation d’une nouvelle stratégie et au renouvellement de la gouvernance et des statuts. Mon rôle sera également d’accompagner l’équipe, tout en renforçant nos liens avec nos adhérents et nos partenaires dans un moment charnière, pour ensuite passer le relais dans les meilleures conditions possibles à une nouvelle direction générale.
Pour ce faire, je veillerai à être à l’écoute des parties prenantes d’ADN Tourisme, et à mettre mon expérience à profit pour poursuivre le développement des actions et projets qui unissent la fédération et ses membres.
Quels grands dossiers thématiques attendent la fédération dans les prochains mois ?
Une démarche stratégique « Impulsion 2030 » vient d’être lancée ; elle est en cours de co-construction par l’équipe de la fédération, les administrateurs et l’ensemble des adhérents. Son objectif est de proposer une feuille de route à la fin du premier semestre 2026. Les actions à moyen terme qui seront mises en place dépendent donc largement des résultats de cette démarche.
Toutefois, sans attendre, il faut poursuivre l’avancée de travaux sur des thématiques prioritaires pour le réseau, telles que l’observation, la data, mais aussi l’IA, qui sont autant d’enjeux transversaux à toutes les activités de nos adhérents. Sur ces sujets, qui ne peuvent s’aborder efficacement que collectivement, il est indispensable que nous puissions être leader et force de proposition pour nos interlocuteurs, dans la sphère publique autant que privée, localement et nationalement, rendant ADN Tourisme plus incontournable que jamais.
Parallèlement à l’affirmation d’ADN Tourisme en tant qu’acteur majeur du paysage national, il sera essentiel, en cette période d’arbitrages budgétaires difficiles, de démontrer, auprès de l’Etat et des collectivités, combien, en termes d’offre, de marketing, d’accueil, de dynamiques collectives, les OT, ADT et CRT possèdent chacun une valeur ajoutée déterminante et irremplaçable au sein d’une compétence partagée.